Le sculpteur-plasticien Philippe Cuny crée des formes aussi modernes qu’intemporelles qui prennent l’aspect de luminaires ou de miroirs.

Ouverte à de multiples expressions, l’inspiration de Philippe Cuny s’inscrit essentiellement dans les territoires explorés par Joan Miró, Alexander Calder, Yves Tanguy - avec un clin d’oeil à André Franquin. L’éventail de ses créations - dont les lampes Lyre, Boomerang, Rythme et Corail sont les figures de proue - ont valeur de référence dans l’univers de la décoration.

GRANDE LYRE

Monumentale et aérienne, dynamique par son asymétrie, la Grande Lyre incarne le mouvement selon la vision artistique de Philippe Cuny. Harmonieuse et sensuelle, elle instille une sérénité sans cesse renouvelée. Tour à tour amphore, algue mouvante, jambes déliées, poisson plongeant dans les abysses.

BIOGRAPHIE

créateur

Né en 1961, Philippe Cuny vit et travaille à Paris, dans le quartier du Marais. En 1984, il aborde la création par le biais du graphisme : réalisé à la gouache et à l’encre de Chine, son portfolio Tokitoland réunit déjà la lumière, l’obscurité, le mouvement. Comme prisonniers d’un praxinoscope, des personnages identiques tournent en rond. Ces atomes d’humanité veulent s’émanciper, gagner la liberté, rencontrer la couleur.

tableau lumineux TL102

Philippe Cuny exprime ensuite son intérêt pour l’abstraction et les mouvements modernes avec une série de tableaux peints géométriques, qu’animent et rythment des sources lumineuses.

Lumière et métal noir, courbes tendues, les luminaires de la série Arc affinent et perpétuent cette volonté minimaliste. Une rigueur identique marque la table 50/50 : chaleur du chêne, froideur du dural. Une sébile rouge réchauffe le bureau Z, dont le nom et le piètement en coup d’épée sont un hommage aux bandes dessinées d’André Franquin. La table Pi, son plateau noir verdi par l’éclairage, reprend en mode mineur ces contrastes tranchés.

Chaque ère artistique a pour socle celle qui la précède - et qu’elle vient recouvrir. Le passage de la musique Cold Wave à la vague New Age accompagne la mutation des formes que crée Philippe Cuny. Elles deviennent organiques. Comme s’arrachant au magma, elles s’élèvent vers la lumière.

Si la finalité de ces formes devenues lampes est de s’intégrer à l’univers décoratif, elles prennent naissance dans un matériau abstrait et désincarné, la poudre de plâtre aussi blanche qu’une toile blanche.

Dans le travail du sculpteur, le format de l’œuvre n’a rien de gratuit : il entre en relation directe avec les proportions de son corps. Toutefois, après de premières créations en série limitée, Philippe Cuny se tourne vers une diffusion plus large de ses lampes : la galerie « En attendant les Barbares » lui a suggéré la réalisation d’une version moins imposante de la lampe Lyre. Le succès du modèle, immédiat en France et à l’étranger, amène le créateur à élargir sa collection de lampes. Il en devient l’éditeur.

Au plâtre se joignent la résine, le métal argenté, le MPC (mortier plâtre-chaux). Sollicité par les éditeurs d’objets d’art, Philippe Cuny crée des gammes d’articles usuels, tels ce vide-poche et ce coupe-papier. Sensualité, matières, toucher, équilibre : tout l’esprit initial est présent.

Souhaitant faire évoluer ses formes vers de nouvelles directions, Philippe Cuny réalise des sculptures et des miroirs prolongeant l’asymétrie de sa lampe Lyre. Evoquant des cellules vivantes, ces formes sont mues non plus par la lumière, mais par les reflets qu’elles abritent.

Philippe Cuny poursuit aujourd’hui l’édition de ses modèles de lampes. Il les propose dans leurs finitions laquées classiques ainsi qu’en dorure à la feuille de palladium et de caplain.

Les créations de Philippe Cuny sont déposées et protégées à l'Institut National de la propriété intellectuelle (INPI) à Paris, ou à l'Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève.

Les photos des créations récentes de Philippe Cuny sont disponibles sur demande.

© 2018 | Textes de François Landon

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